Des enfants qui n'en sont plus....

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Ce samedi, en donnant cours,je me suis fais la remarque qu'un de mes jeunes elèves avait un hakama trop court ou alors qu'il le portait trop haut ou peut-être qu'il avait un pantalon trop long. J'ai du faire mes commentaires à haute voix car le père du dit-élève m'a fournit la réponse : "ils grandissent". Eh oui, voilà l'explication, celà m'a ramené avec nostalgie à mes débuts d'enseignant enfants. Je me suis dis que j'avais connu certains élèves du Sakura juste sorti de l'état de bébé et maintenant les voilà au porte de l'adolescence ou en plein dedans. J'ai recherché des photos de cette époque, les plus vieilles datent de 2002, je ne les ai pas sur support informatique mais je les scannerai dès que possible.
La plus ancienne voit Pierre-louis et Louis, mes deux premiers élèves et encore là fidèles au poste, également sur le tatami votre serviteur avec...des cheveux et aussi Thomas. Thomas a vraiment été mon premier élève en 1994 dans mon premier Dojo à Perwez, il ne pratique plus beaucoup, occupé par de brillantes études, le temps passe... Je suis resté cinq ans là-bas et les jeunes n'étaient pas légion. A cette époque, je donnais cours sans expérience parachuté là-bas par mon professeur. Les leçons étaient très physiques et en e fait je me suis rendu compte par la suite que j'enseignais de la même façon que lors des cours adultes subis en semaine. Pas étonnant que peu aient continué....
En 2000 (jusque 2005), j'ai commencé à donner cours à l'Ecole La Farandole, ecole avec une population difficile, c'était le mercredi à 16H00 et je recevais des jeunes en situation précaire, la plupart issus de l'immigration, ils étaient là depuis l'heure du midi, autant dire l'état de surexcitation dans lequel ils arrivaient sur le tatami (celà fera l'objet d'un futur post car le travail accompli là-bas continue de belle façon).
Par la suite, j'ai enseigné à l'American School, au Lycée Emile Jacqmain et aussi comme assistant à la Foret de Soignes. En 2002, lorsque j'ai ouvert le Sakura Dojo, j'avais déjà acquis une petite méthode de travail. Je suis fier de mes élèves car ils progressent tous vraiment très bien, les plus anciens font maintenant vraiment de l'Aïkido et ont vraiment un respect de l'étiquette quasi parfait. Des deux du début, nous sommes maintenant à +-60 inscrits, c'est dire le chemin accompli. Ces jeunes anciens qui s'éloignent de plus en plus de l'enfance prendront un jour les rennes du Dojo et donneront cours à leur tour pour faire germer les futures graines de l'Aïkido. Ainsi se perpétue le cycle....

 

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F
Joli parcours, sensei...Bonne semaine à toi et bravo encore pour le chemin accompliFuransuzen
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